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Le budget 2026 s'annonce sous le signe de l'incertitude. La dette publique croissante et les inégalités exigent des choix difficiles. Les solutions proposées peinent à convaincre.

La dette publique française, un fardeau toujours plus lourd, menace de nous asphyxier. Alors que l’Assemblée nationale se penche sur le projet de loi de finances 2026, la question brûlante de la répartition de l’effort budgétaire révèle des divergences profondes et un cruel manque de consensus. Le gouvernement Lecornu avance ses pions, mais les solutions proposées apparaissent déjà comme des pansements sur une jambe de bois, incapables d’enrayer une spirale dangereuse.

Faut-il pressurer les ménages les plus aisés ou étrangler un peu plus les entreprises déjà fragilisées ? Les débats qui s’ouvrent promettent d’être houleux, illustrant une fois de plus l’incapacité de notre classe politique à prendre des mesures courageuses et efficaces. Les inégalités de patrimoine continuent de se creuser, et les recettes envisagées pour 2026 risquent de ne faire qu’aggraver la fracture sociale, plutôt que de la résorber.

Les solutions « exceptionnelles » envisagées masquent mal l’absence de vision à long terme. Plutôt que d’affronter les racines du problème, on préfère des ajustements cosmétiques, qui ne feront que repousser l’échéance d’une crise bien plus grave. Ce projet de loi de finances, loin d’apporter des réponses pérennes, semble naviguer à vue, dans un océan d’incertitudes économiques et sociales. Le vote du 4 novembre s’annonce comme une formalité, entérinant des décisions qui risquent de peser lourdement sur l’avenir de la France.