
L’aéroport de Marseille-Provence, poumon économique de la région, a été contraint à une fermeture dramatique ce mardi 8 juillet, plongeant des milliers de voyageurs dans le chaos. La cause ? Un incendie d’une violence inouïe aux Pennes-Mirabeau, une commune voisine, qui a déjà dévoré plus de 30 hectares et progresse à une vitesse effrayante. La mobilisation de 168 pompiers, sept avions et trois hélicoptères semble dérisoire face à la fureur des flammes et aux conditions météorologiques défavorables.
Pendant ce temps, l’Aude subit également un véritable désastre. Un brasier, qui s’est déclaré lundi, a déjà calciné plus de 2 000 hectares de forêt près de Narbonne, provoquant la fermeture partielle de l’autoroute A9 et l’évacuation forcée des habitants d’un hameau. Le vent, soufflant à 75 km/h, ne fait qu’alimenter ce cauchemar, rendant la tâche des pompiers, épuisés par une nuit de lutte acharnée, encore plus ardue. C’est une véritable catastrophe qui frappe la France, avec des services de secours débordés et un équipement souvent insuffisant face à l’ampleur des feux estivaux.
Ces événements rappellent de manière brutale la vulnérabilité de nos régions face aux incendies. Les renforts venus de l’Est, du Gers et du Lot ne suffiront peut-être pas à contenir ces feux qui menacent de transformer nos paysages en désolation. La canicule passée n’a fait qu’accentuer la sécheresse, transformant nos forêts en véritables poudrières. Face à ce bilan alarmant, il est temps de se demander si nos infrastructures et nos moyens sont réellement à la hauteur d’une menace qui s’intensifie d’année en année.