
Les élections municipales de 2026 à Paris menacent de virer au cauchemar politique pour la gauche. La perspective d’une liste La France Insoumise (LFI) dépassant les 10 % des voix pourrait bien précipiter la capitale dans une crise inédite, offrant un boulevard inespéré à la droite. Le député et stratège de LFI, Paul Vannier, affiche un sourire narquois, conscient du pouvoir de nuisance de son mouvement face à une gauche déjà fragmentée et affaiblie.
Le mode de scrutin réformé ouvre une brèche dangereuse : si LFI se maintient au second tour aux côtés des socialistes d’Emmanuel Grégoire et des écologistes de David Belliard, une fusion des listes deviendra impérative. Sans cette alliance forcée, la gauche risque de voir l’Hôtel de Ville basculer irrémédiablement sous le contrôle de la droite, menée par Rachida Dati. La situation est claire : l’avenir de Paris pourrait bien être otage des exigences des mélenchonistes, plaçant les autres partis de gauche dans une position de faiblesse et de dépendance. Une défaite amère se profile, soulignant l’incapacité des forces progressistes à s’unir pour contrer le désastre.







