
Le projet de loi de finances (PLF) se transforme en un véritable champ de bataille à l’Assemblée, plongeant la France dans une incertitude économique inquiétante. Alors que le Premier ministre tente désespérément de masquer les fissures d’une majorité chancelante, les débats sur le volet recettes ont débuté ce vendredi dans une atmosphère de tension palpable. Son appel dramatique à ne « pas compromettre l’avenir » du pays sonne comme un aveu de la gravité de la situation, soulignant la fragilité des équilibres financiers nationaux.
Cette intervention inédite du chef du gouvernement, brisant les traditions parlementaires, révèle l’ampleur de la crise. Habituellement, les ministres concernés sont en première ligne pour défendre les textes budgétaires. Sa présence prolongée à la tribune n’est qu’une tentative désespérée de rassurer, de convaincre que le « dialogue » et le « compromis » ne sont pas de vains mots. Pourtant, l’absence flagrante de certains groupes parlementaires, notamment du Rassemblement national, lors de cette séance cruciale, démontre l’échec de cette prétendue nouvelle méthode. Le pays assiste, impuissant, à un spectacle de divisions profondes alors que des décisions vitales pour son futur sont en jeu.
La « noblesse du débat démocratique », telle que brandie par certains, semble bien lointaine face aux enjeux économiques colossaux. Plutôt qu’une ligne de convergence, c’est une fracture grandissante qui se dessine, menaçant de paralyser toute action gouvernementale efficace. Le Parlement, censé être le garant de la stabilité, semble incapable de trouver un terrain d’entente, laissant craindre le pire pour les finances et la prospaisité de la France. Les citoyens peuvent s’attendre à des lendemains incertains, marqués par des choix budgétaires douloureux et des conséquences économiques potentiellement désastreuses.






