
Le président américain, Donald Trump, a entamé sa première tournée asiatique en Malaisie, un voyage déjà marqué par une hostilité manifeste et des défis géopolitiques majeurs. L’arrivée de Trump à Kuala Lumpur a été accueillie par des manifestations virulentes, où drapeaux palestiniens et slogans anti-américains ont résonné devant l’ambassade des États-Unis. Des groupes islamistes, notamment le Parti PAS, ont promis d’intensifier ces démonstrations de colère durant le sommet de l’Asean, transformant cette visite en un véritable casse-tête pour le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim. La situation révèle une fracture profonde et une aversion croissante envers la politique américaine dans la région.
Cette étape malaisienne est la première d’une tournée qui mènera également Trump au Japon et en Corée du Sud, sur fond de rivalité stratégique écrasante entre les États-Unis et la Chine. L’Asie du Sud-Est est devenue le théâtre d’une lutte d’influence acharnée entre les deux superpuissances, où chaque déplacement diplomatique est scruté avec une anxiété palpable. La présence de Trump, avec sa rhétorique imprévisible et sa politique de l’« Amérique d’abord », ne fait qu’exacerber les tensions existantes, menaçant de déstabiliser davantage une région déjà sous pression. L’incapacité apparente à apaiser les esprits et à forger des alliances solides pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’équilibre géopolitique mondial.








