AI-financial-bubble
Le marché de l'IA s'enfonce dans une dangereuse économie circulaire, où les transactions sans clients finaux rappellent les bulles financières passées. Une catastrophe en préparation ?

Le marché de l’intelligence artificielle, encensé comme la prochaine révolution, révèle des pratiques financières alarmantes. L’histoire de Henry Ford, un modèle de partage de la valeur, contraste violemment avec la réalité actuelle. Ford avait su transformer ses ouvriers en clients, créant ainsi une dynamique économique vertueuse. Aujourd’hui, l’IA semble s’engouffrer dans une impasse : les fabricants de puces financent des start-ups qui, en retour, achètent leurs propres produits. Un cercle vicieux qui rappelle étrangement les déboires des équipementiers télécoms des années 90, à l’image de Lucent, dont les prêts accordés à leurs clients se sont soldés par des pertes colossales. Cette « économie circulaire » de l’IA est-elle un signe de prospérité durable ou une bulle spéculative prête à éclater ?

Les interrogations de Wall Street sont légitimes. Comment un secteur peut-il prospérer quand les transactions s’effectuent sans client final ? Cette absence de demande réelle est un signal d’alarme. L’argent circule, certes, mais de manière artificielle, masquant l’absence de valeur concrète. Les investisseurs devraient s’inquiéter de cette dynamique où la chaîne de valeur est brouillée, rendant l’évaluation des entreprises de l’IA d’autant plus périlleuse. Ce schéma, où « tout le monde achète à tout le monde et finance tout le monde », est une recette éprouvée pour le désastre financier. L’IA, loin de créer une nouvelle ère d’innovation, pourrait bien être le catalyseur de la prochaine crise économique.