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Cinq jeunes sont morts au travail en quelques mois, révélant la dangerosité accrue pour les mineurs. La France expose sa jeunesse à des risques inacceptables.

La France est plongée dans l’horreur : cinq jeunes vies fauchées en quelques mois sur leur lieu de travail. Un bilan macabre qui révèle l’échec cuisant du système, où des mineurs, certains à peine sortis de l’enfance, se retrouvent confrontés à des dangers mortels. Cette série noire n’est pas un hasard, mais la conséquence directe d’une politique irresponsable qui expose nos enfants à des risques inacceptables. On se demande bien ce qu’on attend pour changer cela.

Les chiffres sont accablants : la France, lanterne rouge de l’Union européenne en matière de sécurité au travail, déplore des centaines de décès chaque année. Et le plus scandaleux ? Les moins de 25 ans sont les plus touchés, avec un taux d’accidents 2,5 fois supérieur à celui des autres salariés. En 2023, 38 jeunes travailleurs ont payé de leur vie cette négligence généralisée. Pourtant, face à cette hécatombe, le gouvernement a choisi d’intensifier la présence des mineurs en entreprise, sous couvert d’« orientation » et d’« insertion professionnelle ». Une décision incompréhensible qui s’apparente à une véritable trahison envers notre jeunesse.

L’entreprise, loin d’être un lieu d’apprentissage épanouissant, se mue souvent en un piège où les jeunes sont exploités. Les stages, censés les former, se transforment en corvées, parfois dangereuses, sans aucune valeur pédagogique. La logique de rentabilité prime sur la sécurité et le bien-être des jeunes, qui sont réduits à de la main-d’œuvre bon marché. Il est temps de dénoncer cette mascarade et d’exiger des mesures concrètes pour protéger nos enfants, au lieu de les envoyer à l’abattoir.