
La tension atteint un point de rupture alarmant à Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a lancé un ordre cinglant : des frappes « immédiates et puissantes » sur la bande de Gaza. Cette décision dramatique intervient après que le mouvement islamiste palestinien Hamas a été accusé de torpiller le cessez-le-feu, à peine en vigueur depuis le 10 octobre. La trêve, déjà fragile, semble désormais voler en éclats, plongeant la région dans une incertitude terrifiante.
L’escalade a été précipitée par une provocation cynique du Hamas. Lundi soir, l’armée israélienne avait espéré un signe d’apaisement avec la restitution d’un cercueil par la Croix-Rouge. Le Hamas avait même claironné la restitution d’un 16ème corps de captif. Mais l’espoir s’est vite mué en amère déception. Après des examens cruciaux, le bureau de Netanyahou a révélé une vérité dérangeante : les restes humains ne correspondent à aucun des 13 otages dont le Hamas est censé rendre les corps à Israël.
Cette manipulation macabre a mis le feu aux poudres. Le non-respect flagrant des accords fragilise toute tentative de dialogue et de résolution pacifique. Le cessez-le-feu, qui devait offrir un répit, n’aura été qu’une illusion éphémère, laissant place à une nouvelle vague de violence. L’avenir de Gaza et de ses habitants s’assombrit, menacé par une spirale de représailles dont l’issue reste imprévisible. La communauté internationale observe, impuissante, cette détérioration inquiétante de la situation.






