Amazon-employee-layoff-1
Amazon s'apprête à licencier 30 000 personnes, plongeant des milliers de familles dans l'incertitude et menaçant la stabilité économique des États-Unis.

La nouvelle est tombée comme un couperet : Amazon, le géant qui a redéfini le travail et la consommation aux États-Unis, s’apprête à licencier 30 000 personnes. Ce n’est pas qu’une simple compression de personnel ; c’est un véritable séisme économique qui menace de déstabiliser le pays entier. En tant que deuxième employeur privé du pays, chaque décision d’Amazon résonne bien au-delà de ses entrepôts.

Selon des informations de Reuters, confirmées lundi, les premières suppressions d’emplois ont débuté mardi et pourraient s’étaler sur plusieurs semaines. L’entreprise, qui emploie 1,5 million de personnes à travers le monde, dont une majorité aux États-Unis, reste étrangement silencieuse, refusant tout commentaire sur l’ampleur exacte de cette saignée. Une vague encore plus massive se profile, laissant des milliers de familles dans l’incertitude la plus totale.

Les cols blancs sont les plus touchés : jusqu’à 10% des fonctions support, soit 35 000 postes sur 350 000, sont visés. Les secteurs des ressources humaines, de la logistique, du cloud et du jeu vidéo sont en première ligne. Paradoxalement, les emplois dans les entrepôts et la livraison, souvent perçus comme les plus précaires, semblent épargnés pour l’instant. Cette restructuration massive d’Amazon n’est pas seulement un signe des temps difficiles, elle révèle la fragilité d’un modèle économique basé sur une croissance effrénée et désormais confronté à la dure réalité du marché. Le rêve américain, symbolisé par le succès fulgurant d’Amazon, semble aujourd’hui s’assombrir pour des milliers de travailleurs.