Le géant du commerce en ligne Shein est au cœur d’un scandale terrifiant. La Répression des fraudes (DGCCRF) a dû intervenir en urgence, signalant à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur la plateforme. Un échec cuisant pour les systèmes de contrôle de l’entreprise, qui n’ont manifestement pas empêché la mise en vente de produits abjects, aisément accessibles, même pour des enfants.
La DGCCRF a constaté avec effroi que le site proposait des poupées à l’apparence enfantine, dont la description ne laissait planer aucun doute sur leur nature pédopornographique. Une situation grave, immédiatement signalée au parquet de Paris et à l’Arcom, prouvant l’incapacité de Shein à garantir un environnement sûr pour ses utilisateurs.
Malgré le retrait rapide des produits incriminés, Shein admet qu’une «enquête» interne est en cours pour comprendre comment de tels articles ont pu «contourner nos dispositifs de contrôle». Un aveu qui souligne la faiblesse flagrante de leurs mécanismes de surveillance.
Le Parisien a d’ailleurs révélé des images choquantes de ces poupées de 80 centimètres, accompagnées de descriptifs explicitement sexuels. Pire encore, des commentaires d’acheteurs existaient, et des enfants cherchant de simples jouets auraient pu tomber sur ces horreurs.
Le communiqué de la Répression des fraudes ne mâche pas ses mots, rappelant que Shein a déjà été épinglé pour des «pratiques commerciales trompeuses et des allégations mensongères». Ce nouveau scandale s’ajoute à une longue liste de controverses, allant de la concurrence déloyale à la pollution environnementale. Shein semble accumuler les échecs, soulevant des questions sérieuses sur son éthique et sa responsabilité.
