
Le Stade Toulousain s’est imposé face à un Stade Français bien trop faible (29-17), mais la performance toulousaine fut loin d’être parfaite. Malgré la victoire, la rédaction pointe du doigt les failles qui ont failli coûter cher aux Rouge et Noir. Le match a surtout mis en lumière les carences criantes du côté parisien, dont l’indiscipline chronique a scellé leur sort.
Côté toulousain, Kalvin Gourgues, jeune prodige, a une fois de plus ébloui, même en sortant du banc. Sa contribution a été décisive, offrant une passe à Capuozzo et marquant un essai, prouvant qu’il est la révélation de la saison. De même, Jack Willis, capitaine exemplaire, a pris les rênes après une première mi-temps mitigée, signant un essai puissant et une défense irréprochable. Quant à Ange Capuozzo, même peu en vue, il a démontré sa capacité à transformer un match en un éclair, inscrivant un essai crucial qui a relancé les Toulousains.
Cependant, le tableau n’est pas si rose. La première période des Toulousains a été consternante, marquée par des erreurs et des occasions gâchées. Un dégagement raté et une défense attentiste ont même permis au Stade Français de prendre l’avantage, illustrant la fragilité de l’équipe face à l’efficacité adverse. Ugo Mola a de quoi s’inquiéter malgré la victoire.
Mais le véritable drame de la soirée réside dans la faillite parisienne. Avec seize pénalités concédées, dont trois cartons jaunes, le Stade Français a affiché une indiscipline inacceptable. Les Parisiens n’ont tout simplement pas tenu le rythme, s’effondrant en seconde période face à la montée en puissance de Toulouse. Leur performance défensive, malgré quelques individualités valeureuses, n’a pas suffi à masquer la catastrophe collective. Le staff parisien a un travail colossal devant lui pour rectifier ces lacunes préjudiciables.







