L’expression sinistre de «modèle libanais» hante désormais Gaza, prophétisant une ère de conflit incessant et de misère. Les experts des médias arabes dénoncent un scénario terrifiant où le cessez-le-feu n’est qu’une illusion, masquant une guerre de basse intensité ponctuée de flambées de violence. Cette désescalade trompeuse, caractérisée par des frappes ciblées et la menace constante des drones de surveillance, condamne Gaza à une instabilité perpétuelle, empêchant tout retour à une vie normale et pacifique. C’est le miroir funeste de la situation libanaise depuis la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2024, un avenir sombre pour l’enclave palestinienne.
Le spectre de ce «modèle libanais» s’est manifesté brutalement le 28 octobre, lorsque l’armée israélienne a déchaîné des frappes massives sur Gaza. Ce déluge de feu, présenté comme des représailles à la mort d’un de leurs soldats et à la lenteur des négociations sur les otages, a semé la mort et la désolation. Plus d’une centaine de Palestiniens ont péri, dont une majorité de civils innocents. Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu, la réalité est celle d’une spirale de violence qui ne cesse de s’aggraver, rappelant l’escalade meurtrière du 19 octobre. Gaza est prise au piège d’un cycle infernal, sans véritable perspective de paix ou de stabilité.
