
Malgré l’instauration d’un fragile cessez-le-feu, la bande de Gaza reste désespérément inaccessible aux journalistes internationaux. Après deux années de conflit dévastateur, les autorités israéliennes persistent à interdire l’accès à l’enclave palestinienne, perpétuant ainsi un black-out médiatique inacceptable. Cette décision, maintenue depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, empêche toute couverture indépendante des événements sur le terrain.
La Cour suprême israélienne, loin de garantir la transparence, a octroyé un délai de trente jours au gouvernement, repoussant ainsi toute possibilité d’une levée rapide de cette interdiction. Une nouvelle demande d’accès, déposée il y a un an par l’Association de la presse étrangère, se heurte une fois de plus à un mur. Ce report n’est qu’un prétexte pour prolonger une situation intenable et prive le monde d’informations cruciales sur la réalité vécue par les Gazaouis.
Les précédentes trêves, en novembre 2023 et de janvier à mars 2025, n’ont jamais infléchi cette position. Le blocus médiatique est resté hermétique, étouffant toute tentative d’éclairer la situation. Cette persistance à museler la presse soulève de sérieuses interrogations sur ce que les autorités cherchent à dissimuler. Le manque de transparence et la répression de l’information sont des signaux alarmants qui ne peuvent être ignorés, alimentant la suspicion et l’incompréhension autour de ce conflit.






