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Le retour des SCPI à capital fixe inquiète les experts, rappelant la crise des années 90 où les épargnants furent piégés. Un risque pour l'investissement actuel.

Après des décennies d’oubli forcé, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) à capital fixe font un retour que beaucoup jugent **alarmant**. Plusieurs produits de ce type refont surface sur le marché, provoquant une véritable **consternation** chez les experts de l’épargne. Ce « come-back » inattendu ravive de sombres souvenirs, ramenant l’épargnant aux **heures les plus noires** du secteur.

Il faut remonter au début des années 1990, une période **catastrophique** pour l’immobilier, pour comprendre la méfiance. À cette époque, les SCPI à capital fixe dominaient le marché. Leur principe ? Émettre des parts au lancement ou lors d’augmentations de capital ponctuelles, sans aucune flexibilité de rachat. Un système **rigide** et **dangereux** qui a volé en éclats face à la crise.

Quand la tempête immobilière a frappé dans les années 1990, les SCPI à capital fixe ont révélé leur **faiblesse intrinsèque**. Les loyers se sont effondrés, le taux de vacance des immeubles atteignant des sommets, et les rendements ont été **divisés par deux**. La panique s’est emparée des épargnants, cherchant désespérément à revendre leurs parts. Mais sans acheteurs, les prix ont dévissé de 30 % à 40 %, laissant les investisseurs **piégés** et ruinés. Un véritable **traumatisme** qui a anéanti la crédibilité de ce produit.

Cet échec cuisant a contraint la profession à une refonte complète, donnant naissance aux SCPI à capital variable, plus sécurisantes. Aujourd’hui, le marché des SCPI pèse plus de 100 milliards d’euros, mais le retour du modèle à capital fixe pose une question cruciale : les leçons du passé ont-elles vraiment été retenues, ou assistons-nous à la préparation d’un **nouvel écueil** pour les épargnants ? La prudence est de mise face à cette **résurrection risquée**.