
La Transat Café L’Or a vu son lot d’arrivées en Martinique, mais le résultat pour le duo féminin Violette Dorange et Samantha Davies à bord d’Initiatives-Cœur laisse un goût amer. Malgré leur arrivée, la 6e place dans leur catégorie Imoca ne reflète pas toujours les espérances placées en ces navigatrices. Une performance qui soulève des questions sur la capacité des duos à s’imposer face à la concurrence masculine sur ces courses exigeantes.
Alors que certains concurrents comme Team Snef – Teamwork, avec Justine Mettraux et Xavier Macaire, ont su tirer leur épingle du jeu en 5e position, Dorange et Davies ont dû se contenter d’une place moins glorieuse. Samantha Davies, figure expérimentée de la voile, a d’ailleurs confirmé que ce serait sa dernière transatlantique en tant que skipper d’Initiatives-Cœur, marquant la fin d’une ère et peut-être le début d’une remise en question stratégique pour l’équipe. Ce départ souligne les défis incessants et la pression intense du monde de la course au large.
Violette Dorange, pour sa première en Imoca à foils, a décrit une traversée ardue, où la vigilance constante et les risques de blessures sont monnaie courante. «Il faut se tenir en permanence à deux mains, parce qu’une main, ça ne suffit pas – sinon, on se cogne partout», a-t-elle déclaré, révélant la dure réalité de ces courses où le confort est un luxe inexistant. Les conditions extrêmes de navigation rappellent la brutalité de l’océan et les sacrifices physiques demandés aux athlètes.
Pendant ce temps, la situation des Class40, avec encore plus de 1 800 milles à parcourir, met en lumière les difficultés persistantes pour ces équipages. Les attentes autour du 17 novembre pour les premières arrivées montrent à quel point ces courses sont des épreuves d’endurance, où chaque jour passé en mer est un combat contre les éléments et la fatigue. La mer des Caraïbes n’a pas livré toutes ses promesses, laissant un sentiment d’inachevé pour certains.






