
Le Paris Saint-Germain, malgré des absences majeures, a de nouveau mis à nu les failles de l’Olympique Lyonnais en s’imposant de justesse (2-3) lors de la 12e journée de Ligue 1. Une victoire étriquée qui souligne davantage les carences lyonnaises que la brillante performance parisienne.
Du côté des (rares) satisfactions, Vitinha a une fois de plus émergé comme le sauveur du PSG. Promu capitaine, le milieu portugais a orchestré le jeu avec une aisance déconcertante, profitant d’une liberté coupable accordée par une défense lyonnaise aux abois. Ses actions décisives sur les deux premiers buts parisiens ont scellé le sort d’un match où l’OL semblait incapable de le contenir. Khvicha Kvaratskhelia a enfin brisé la malédiction en marquant son premier but de la saison, mais cette étincelle individuelle ne saurait masquer la grisaille collective. Le bijou de Maitland-Niles pour l’égalisation lyonnaise, bien que spectaculaire, est un maigre lot de consolation face à l’échec global.
Les flops, en revanche, se sont multipliés, révélant la profondeur de la crise lyonnaise. Illya Zabarnyi, après sa prestation désastreuse contre Leverkusen, a de nouveau affiché une fébrilité inquiétante en charnière centrale. Son manque de sérénité et ses erreurs d’appréciation ont failli coûter un penalty, illustrant une fragilité défensive qui persiste. Nicolas Tagliafico, combatif mais indiscipliné, a payé cher son agressivité excessive, écopant d’un second carton jaune synonyme d’expulsion, laissant l’OL démuni en fin de match. Son absence sur le corner fatal a scellé la défaite. Enfin, Senny Mayulu, censé être un couteau suisse, a montré ses limites en tant que faux numéro 9, incapable de peser sur le jeu et en difficulté dans les duels. Une soirée à oublier pour le jeune Parisien, à l’image d’un match globalement décevant pour les deux équipes, où le PSG a su tirer son épingle du jeu grâce à l’incompétence de son adversaire.






