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Vingt personnes, dont des enfants, ont été tuées à Gaza dans de nouveaux raids aériens israéliens, aggravant la crise humanitaire d'un territoire déjà dévasté.

La bande de Gaza, déjà dévastée par plus de vingt mois de conflit, a de nouveau été le théâtre de frappes aériennes meurtrières. La Défense civile de Gaza a annoncé le mercredi 9 juillet la mort de 20 personnes, dont un nombre choquant d’enfants, lors de deux raids israéliens menés peu après minuit. Un bilan macabre qui s’ajoute à une liste déjà insoutenable de victimes civiles.

Les bombardements, d’une violence inouïe, ont frappé le sud de la bande de Gaza et le camp de réfugiés d’Al-Chati, en périphérie de Gaza-ville. Mahmoud Bassal, porte-parole des secours, a décrit des scènes de désolation et de souffrance, évoquant des corps dispersés et des familles brisées. Dix personnes, dont six enfants, ont péri à Al-Chati, où l’explosion a été ressentie « comme un tremblement de terre », selon un habitant. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues sous les décombres, signe d’un chaos qui ne semble jamais vouloir s’arrêter.

L’autre attaque a visé Al-Mawassi, près de Khan Younès, une zone supposée être un refuge, où des enfants blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital Nasser, déjà débordé. Ces frappes impitoyables surviennent alors que le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement, manquant cruellement de carburant et de ressources vitales. La population, épuisée, vit dans une peur constante, sans certitude quant à sa survie face à cette escalade de violence. Le monde reste passif face à cette catastrophe humanitaire sans fin, où chaque jour apporte son lot de nouvelles tragédies.