France-Televisions-controversy
Un scandale éclate à Radio France et France Télévisions après la diffusion d'affirmations « factuellement fausses » lors d'une interview, soulevant des questions graves sur la fiabilité de l'information et la crédibilité des médias publics. LFI dénonce des propos mensongers.

Un récent incident éclabousse Radio France et France Télévisions, révélant des failles choquantes dans le journalisme. En effet, un message publié conjointement par les deux géants médiatiques a mis en lumière des « affirmations factuellement fausses » proférées par une journaliste de France Télévisions lors d’une interview diffusée sur France Inter et Franceinfo. Cette affaire soulève des questions inquiétantes sur la fiabilité de l’information relayée par le service public.

L’émission « Questions Politiques » est au cœur de la tourmente. La journaliste Alix Bouilhaguet a tenu des propos erronés concernant Zohran Mamdani, le maire nouvellement élu de New York. Ses déclarations, notamment sur la position de Mamdani vis-à-vis d’Israël et de Gaza, ont provoqué un tollé. Les médias reconnaissent eux-mêmes qu’il est faux de dire que Mamdani « botte en touche » ou qu’il n’a pas condamné les événements du 7 octobre, lui qui a pourtant dénoncé des « crimes de guerre » dès 2023 et réitéré ses condamnations en 2025.

La France insoumise (LFI), partie directement impactée par cette désinformation, a immédiatement saisi l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, dénonçant des propos mensongers. Manuel Bompard, coordinateur de LFI et invité de l’émission, a fustigé l’absence de mesures concrètes malgré la reconnaissance des faits par Radio France et France Télévisions. Ce silence face à une désinformation manifeste est un coup dur pour la crédibilité des médias nationaux, qui peinent déjà à maintenir la confiance du public.

Cet épisode met en lumière une crise de confiance majeure et la nécessité urgente d’une plus grande rigueur journalistique. Comment le public peut-il encore croire en l’objectivité des informations diffusées lorsque de telles erreurs, qualifiées de « mensongères », sont publiquement admises sans conséquences apparentes ? C’est un véritable désastre pour l’image du service public.