Un véritable coup de massue fiscal menace les épargnants français ! Alors que le Plan Épargne Retraite (PER), créé par la Loi Pacte en 2019, avait réussi à séduire plus de 11 millions de Français avec un encours dépassant les 130 milliards d’euros, le budget 2026 pourrait bien transformer cet instrument en cauchemar pour les futurs retraités. L’objectif avoué : trouver de l’argent partout où c’est possible, quitte à sacrifier la confiance des épargnants.
La commission des finances de l’Assemblée nationale a récemment voté un amendement qui prévoyait de rogner les avantages du PER, notamment en imposant la liquidation du plan dès l’âge de la retraite. Heureusement, cet amendement a été rejeté en séance publique, épargnant aux détenteurs du PER une perte de flexibilité majeure. Cependant, la menace plane toujours, et d’autres pistes sont à l’étude pour ponctionner cette épargne tant convoitée par l’État. L’idée de rendre imposables à la sortie les versements ayant bénéficié d’une réduction d’impôt à l’entrée est toujours d’actualité, ce qui transformerait le PER en un simple report d’imposition, sans réel avantage final.
Le PER, présenté comme un outil de simplification et d’encouragement à l’épargne retraite, est maintenant perçu par certains comme un piège. Certains observateurs n’hésitent pas à qualifier le PER de « niche fiscale que l’État veut supprimer ». Les critiques fusent, évoquant un dispositif qui, au final, profite davantage aux banques et à l’État qu’aux épargnants eux-mêmes. Le débat sur le financement des retraites et les contraintes budgétaires à court terme révèlent la fragilité des engagements de l’État envers ses citoyens. Les épargnants doivent désormais rester vigilants face à ces réformes qui, sous couvert d’ajustements techniques, pourraient bien vider le PER de toute sa substance et transformer une promesse en une amère déception.
