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Le Sénat torpille la réforme des retraites et rétablit des mesures impopulaires, annonçant un chaos budgétaire et une défiance croissante envers la classe politique.

La scène politique française s’embrase alors que le Sénat torpille sans ménagement les maigres avancées obtenues à l’Assemblée nationale concernant le budget de la Sécurité sociale. Un véritable coup de massue pour les citoyens, pris en étau dans un affrontement partisan qui ne présage rien de bon pour leur avenir.

Les sénateurs, majoritairement de droite et du centre, ont purement et simplement balayé la « suspension » de la réforme des retraites, pourtant arrachée de haute lutte par les socialistes. Cette mesure, qui devait temporairement soulager des millions de Français en repoussant l’âge légal de départ à 64 ans, est désormais lettre morte, renforçant la défiance envers une classe politique incapable de compromis.

« C’est de la poudre de perlimpinpin », lance une sénatrice des Républicains, illustrant parfaitement le mépris affiché envers des propositions pourtant censées apaiser les tensions sociales. Le financement de la mesure, qui reposait sur les retraités eux-mêmes, n’était qu’un artifice, dénonçant une fois de plus la fragilité des solutions proposées.

Mais le Sénat ne s’arrête pas là dans son œuvre de démolition. Le gel des prestations sociales et des pensions de retraite en 2026, des mesures pourtant largement rejetées par l’Assemblée, sont rétablies avec une froide détermination. Seules les pensions inférieures à 1 400 euros échapperaient à ce coup de rabot, une maigre consolation face à l’ampleur du désastre.

La hausse de la CSG sur les revenus du capital, qui devait rapporter des milliards pour renflouer les caisses, est également jetée aux orties. Le déficit de la Sécurité sociale, déjà abyssal, se creuse, et l’objectif de 17,5 milliards d’euros semble désormais une illusion lointaine. Avec un déficit dépassant les 24 milliards d’euros, la situation est critique. Le Sénat s’engage dans une voie de confrontation, annonçant un avenir sombre pour la protection sociale française. Les citoyens doivent se préparer à des temps difficiles, où les acquis sociaux seront constamment menacés par des jeux de pouvoir stériles.