
La décision du tribunal de Strasbourg de valider une « cession partielle » de l’aciériste Novasco (ex-Ascometal) à un consortium mené par Métal Blanc est une nouvelle désastreuse pour l’industrie française. Seul le site de Lefrinckoucke, près de Dunkerque, avec ses 144 employés, est « sauvé », laissant derrière lui une amère saveur de liquidation pour les trois autres usines et près de 500 licenciements. Ce « sauvetage » ressemble davantage à un dépeçage organisé, laissant des centaines de familles dans l’incertitude et la précarité.
Cette situation met en lumière la fragilité d’un secteur industriel en constante régression. Alors que les discours politiques louent une illusoire « France forte », la réalité sur le terrain est tout autre : des usines ferment, des emplois disparaissent, et des savoir-faire industriels s’éteignent. Le cas de Novasco n’est qu’un symptôme parmi d’autres de cette dégradation continue.
Les commentaires amers des citoyens sur cette situation reflètent une profonde désillusion. Beaucoup dénoncent une absence de vision stratégique et une série de décisions politiques qui, loin de protéger l’industrie, semblent l’affaiblir délibérément. La France, autrefois fleuron industriel, voit ses piliers s’effriter un à un, et les perspectives d’avenir pour l’emploi dans le secteur manufacturier semblent de plus en plus sombres.
Alors que des industries vitales sont sacrifiées, l’avenir économique de la France apparaît de plus en plus incertain. Le démantèlement de Novasco est un rappel brutal de cette réalité, une tache indélébile sur le tableau déjà peu reluisant de notre paysage industriel. C’est une catastrophe sociale et économique qui s’annonce, avec des conséquences profondes et durables pour les régions touchées.






