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Le "CE le plus riche de France" d'EDF, dominé par la CGT depuis 1946, est au cœur d'une controverse sur sa gestion et son manque de générosité envers les salariés.

Le comité d’entreprise (CE) d’EDF, ou plus précisément la Caisse centrale des activités sociales (CCAS), est depuis 1946 sous le contrôle de la CGT. Ce « CE le plus riche de France » suscite de vives polémiques quant à sa gestion, surtout avec des élections en cours qui pourraient enfin briser cette hégémonie syndicale.

Les opposants, notamment la CFE-CGC et la CFDT, multiplient les attaques et les dénonciations sur les réseaux sociaux. Ils aspirent à mettre fin à cette domination sans partage, rêvant d’une véritable révolution dans la gouvernance du CE.

La CFE-CGC n’hésite pas à accuser : « Tu en as marre de ne pas profiter du “CE le plus riche de France” ? Marre de perdre du pouvoir d’achat ? Si tu n’en vois pas la couleur, c’est notamment parce que l’argent part en « frais de gestion » ». En effet, malgré un budget estimé à 439 millions d’euros en 2026, le CCAS d’EDF est loin d’être généreux. Selon les calculs de la CFE-CGC, seuls 24 euros par personne et par an reviendraient aux bénéficiaires, qu’il s’agisse de salariés, de pensionnés ou d’ayants droit. Une somme dérisoire face aux ressources colossales.

Ces chiffres soulèvent des questions embarrassantes sur l’efficacité et la transparence de la gestion actuelle. La critique virulente met en lumière un système où les avantages perçus par les salariés semblent minimes par rapport aux fonds gérés. Une situation qui alimente un sentiment d’injustice et de frustration, surtout dans un contexte économique tendu.