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Le calvaire des époux Garanger, agriculteurs mayennais, dénonce l'abandon de l'État face aux squatteurs et la vulnérabilité des propriétaires fonciers. Une retraite brisée par l'inaction publique.

Le parcours infernal des époux Garanger, agriculteurs en Mayenne, révèle une réalité sombre et souvent ignorée : la vulnérabilité des propriétaires face à l’inaction des autorités. Alors qu’ils aspiraient à une retraite paisible après quatre décennies de labeur acharné, ils ont été cruellement bernés par des acheteurs véreux, plongeant leur vie dans un cauchemar administratif et financier.

Leur ferme, la Haimerie, est devenue le théâtre d’une occupation illégale de près de deux ans, par des individus sans scrupules et insolvables. Malgré le départ forcé des squatteurs en mars dernier, sous la pression médiatique et syndicale, les Garanger n’ont pas retrouvé la quiétude espérée. Au lieu de cela, ils ont dû enfiler de nouveau leurs bottes pour remettre en état une exploitation dévastée, un travail éreintant qu’ils pensaient avoir laissé derrière eux.

Ce récit met en lumière la **faiblesse insupportable de l’État** dans la protection de la propriété privée. Des commentaires d’internautes, comme ceux de Jean François et 3504752, soulignent avec amertume l’intervention désastreuse de l’État dans les affaires agricoles, qui non seulement ne protège pas les propriétaires, mais semble même les décourager. La lenteur, voire l’absence d’action des pouvoirs publics, comme le suggère le terme sarcastique « préfète brillante », est une honte nationale qui ruine des vies.

Les Garanger ont perdu des années de leur retraite à cause d’un système défaillant. Leur histoire est un rappel brutal que dans ce pays, être propriétaire est devenu une course d’obstacles, où l’honnêteté est punie et l’injustice institutionnalisée. La ferme de la Haimerie, toujours invendue, est le symbole d’une promesse brisée et d’un État démissionnaire.