Le Pape Léon XIV a de nouveau frappé fort contre la politique migratoire du président américain Donald Trump, qualifiant le traitement des migrants d’« extrêmement irrespectueux ». Devant des journalistes à Castel Gandolfo, le souverain pontife américain a déploré l’absence d’humanité, bien qu’il reconnaisse le droit de chaque pays à réguler ses frontières. Mais pour ceux qui avaient une vie stable, parfois depuis des décennies, cette approche est tout simplement indigne.
Le Pape, originaire de Chicago et en fonction depuis mai, n’a cessé de critiquer l’administration Trump. Il a même exhorté tous les citoyens américains à prendre en considération l’appel de la conférence américaine du clergé catholique, qui implore la fin de ce « climat de peur » qui gangrène le pays.
En outre, Léon XIV a abordé la situation préoccupante au Nigeria, où Donald Trump a cyniquement brandi la menace d’une intervention militaire pour « défendre la communauté chrétienne ». Le Pape a rappelé que le danger au Nigeria ne se limite pas aux chrétiens, mais concerne « tout le monde », insistant sur les massacres effroyables touchant aussi bien les chrétiens que les musulmans. Ce pays africain est déchiré par des conflits, faisant des victimes indiscriminées.
Pendant ce temps, alors que le monde s’embrase, le Pape Léon XIV semble trouver un certain réconfort dans une routine plus terre à terre à Castel Gandolfo : « un peu de sport, un peu de lecture, un peu de travail », pour le « corps et l’âme ». Une tranquillité qui contraste étrangement avec les drames qu’il dénonce.
