
Alors que la grand-messe du football mondial approche, l’incertitude plane encore sur six des quarante-huit nations censées participer à la Coupe du Monde 2026, organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Un tirage au sort chaotique, orchestré par la FIFA à Zurich, a jeté une lumière crue sur les barrages intercontinentaux et européens qui promettent leur lot de déceptions et de drames sportifs. Les matchs décisifs se dérouleront en mars 2026, laissant peu de temps aux équipes pour se préparer à ces confrontations impitoyables.
Deux billets pour la gloire seront arrachés lors de barrages intercontinentaux, où des outsiders tenteront l’impossible. La Bolivie, la Nouvelle-Calédonie, l’Irak, la République démocratique du Congo, la Jamaïque et le Suriname sont lancés dans une course effrénée. Les favoris, la RD Congo et l’Irak, forts de leur meilleur classement FIFA, attendront leurs proies en finale, une position qui ne garantit en rien la victoire. La Nouvelle-Calédonie, avec Christian Karembeu comme triste figure tutélaire du tirage, devra affronter la Jamaïque dans un duel déjà annoncé comme sans pitié.
Le tableau européen n’est guère plus réjouissant. Seize nations, dont des poids lourds comme l’Italie, le Danemark et la Turquie, se battent pour quatre maigres places. Douze équipes ayant échoué à la deuxième place de leur groupe de qualification, rejointes par quatre rescapées de la Ligue des Nations, se jetteront dans la mêlée de huit demi-finales et quatre finales à élimination directe. L’Italie affrontera l’Irlande du Nord, tandis que l’Ukraine se mesurera à la Suède, des matchs qui pourraient bien signifier la fin des espoirs pour des nations entières. La promesse d’un Mondial élargi à 48 équipes se transforme déjà en un véritable parcours du combattant, où chaque erreur sera payée au prix fort.






