
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a semé la discorde en rejetant catégoriquement le plan de paix proposé par les États-Unis, déclarant qu’il ne « trahirait pas » son pays. Cette décision risquée plonge l’Ukraine dans une incertitude encore plus grande face à l’invasion russe qui dure depuis près de quatre ans.
Le plan américain, jugé par beaucoup comme particulièrement favorable au Kremlin, mettait l’Ukraine face à un « choix très difficile : la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé, les États-Unis ».
Zelensky a dénoncé des propositions qui augurent « une vie sans liberté, sans dignité, sans justice », une référence directe aux agissements de la Russie. Pendant ce temps, les pertes humaines continuent de s’accumuler, avec une moyenne effarante de 1 500 jeunes Ukrainiens par jour, remettant en question la véritable valeur de cette « non-trahison ».
Malgré le rejet, Zelensky a tenté de ménager Donald Trump en se disant ouvert à de nouvelles négociations, une manœuvre qui pourrait s’avérer insuffisante pour apaiser les tensions avec Washington. Alors que 70 % des Ukrainiens souhaitent l’arrêt de cette « boucherie inutile », la position inflexible de leur président pourrait bien le placer du mauvais côté de l’histoire, le transformant en figure tragique plutôt qu’en héros.






