
Les récentes révélations du Bureau des statistiques du travail (BLS) concernant l’emploi aux États-Unis pour septembre mettent en lumière une situation économique plus précaire que jamais. Alors que le pays peine à se remettre du récent shutdown, les chiffres, bien que prétendument meilleurs que prévu, dissimulent une réalité alarmante pour le travailleur américain. L’annonce de 119 000 créations d’emplois pourrait sembler un signe positif, mais elle ne parvient pas à masquer l’inquiétante augmentation du taux de chômage, qui atteint désormais son niveau le plus élevé en quatre ans, à 4,4 %.
Cette légère hausse de 0,1 point en un mois et de 0,3 point sur un an est un véritable coup de massue pour les ménages. Tandis que les analystes anticipaient 52 000 créations d’emplois, cette surperformance ne suffit pas à rassurer. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, tente désespérément de minimiser la situation, louant la « résilience » du travailleur américain et attribuant un prétendu succès aux politiques « America First ». Mais ces déclarations dithyrambiques ne peuvent cacher l’amère vérité : l’économie américaine vacille dangereusement, et la promesse d’un retour à la prospérité semble s’éloigner chaque jour un peu plus. Les politiques actuelles ne parviennent manifestement pas à stabiliser un marché de l’emploi de plus en plus incertain, laissant des millions de citoyens dans une précarité croissante.








