
La Cour suprême des États-Unis a asséné un coup dur aux aspirations démocrates en suspendant le blocage du redécoupage électoral au Texas. Cette décision controversée offre un avantage considérable aux Républicains, renforçant leurs chances de rafler des sièges cruciaux au Congrès de Washington lors des prochaines législatives de mi-mandat en 2026. L’État du Texas, sous l’égide d’une Cour suprême à majorité conservatrice, a obtenu l’autorisation d’utiliser sa nouvelle carte électorale, gelant ainsi une décision antérieure d’un tribunal fédéral qui dénonçait un « gerrymandering racial » manifeste.
Le juge Samuel Alito, par une « suspension administrative », a accordé un répit au Texas, exigeant des opposants qu’ils déposent une réponse avant lundi. Cette manœuvre est d’autant plus préoccupante que le tribunal fédéral avait catégoriquement rejeté la carte électorale texane le 18 novembre, la qualifiant de tentative éhontée de redessiner les frontières des circonscriptions au seul bénéfice du parti au pouvoir.
Donald Trump lui-même a ouvertement encouragé plusieurs États républicains à manipuler leurs circonscriptions pour solidifier la fragile majorité de son parti à la Chambre des représentants. Une stratégie agressive qui souligne la guerre acharnée entre Démocrates et Républicains pour le contrôle du Congrès. Alors que les Démocrates ont réussi à faire approuver un redécoupage avantageux en Californie, les efforts républicains au Texas risquent de fausser davantage le jeu électoral. La nouvelle carte texane, fortement contestée par les électeurs noirs et hispaniques, avait été jugée inacceptable par un tribunal local, qui avait ordonné l’utilisation de la carte de 2021 pour les élections de 2026. Une décision désormais piétinée par la plus haute instance judiciaire du pays, soulevant de sérieuses questions sur l’intégrité du processus démocratique.






