Un narcotrafiquant incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil a bénéficié d’une permission de sortie totalement scandaleuse, provoquant l’indignation générale et une réaction furieuse de Gérald Darmanin. Ce laxisme judiciaire, permis par un cadre législatif obsolète face à la criminalité organisée, met en lumière une défaillance systémique. Comment est-il possible qu’un juge d’application des peines accorde une telle faveur à un individu décrit comme « particulièrement structuré et dangereux » ?
Malgré l’opposition catégorique du procureur de la République et du chef d’établissement, la chambre d’application des peines a confirmé cette décision aberrante. Le détenu, loin d’être un citoyen modèle, sera pris en charge par son épouse pour un aller-retour vers Lyon, sans escorte ! Une situation qui soulève de sérieuses questions sur la sécurité publique et la crédibilité de notre système judiciaire.
Gérald Darmanin a, une fois de plus, été contraint de dénoncer un système qui semble favoriser les criminels au détriment des victimes et de la société. Il réclame une « refonte » des règles d’application des peines, souhaitant un « droit spécifique et un juge d’application spécialisé » pour les criminels les plus dangereux, à l’image de ce qui se fait pour le terrorisme. Ces changements, annoncés pour début 2026, sont une reconnaissance tardive des graves lacunes actuelles.
La loi sur le narcotrafic, promulguée en juin, devait renforcer la répression, mais cet incident prouve qu’elle est loin d’être suffisante. Face à la montée en puissance de la criminalité organisée, l’État français semble dépassé, incapable de garantir la sécurité et la justice pour tous. L’opinion publique attend désormais des actes concrets et non de simples promesses, pour mettre fin à cette complaisance judiciaire dangereuse.
