French-political-crisis-21
La France est-elle au bord d'un basculement historique vers la xénophobie et la répression ? Entre défaillances de l'État et montée de l'extrême droite, l'avenir s'assombrit.

La France semble glisser dangereusement vers un régime teinté de xénophobie et de répression, un scénario historique redouté. L’endettement, pourtant grave, s’efface face à cette menace existentielle. Alors que la classe politique s’enlise dans un débat budgétaire stérile, une série d’événements tragiques nourrit sans cesse la machine à peur, propulsant le Rassemblement National. Des commémorations des attentats de 2015 à l’assassinat de Mehdi Kessaci, chaque drame renforce le récit d’une nation en déclin.

Les attentats islamistes ont laissé des cicatrices indélébiles, tandis que l’horrible « crime d’intimidation » de Marseille met en lumière l’incapacité criante de l’État à protéger ses citoyens, face à une dérive mafieuse des narcotrafiquants qui s’immiscent désormais dans la sphère politique. Pendant ce temps, une partie de la droite et du patronat lorgne ouvertement vers Marine Le Pen et Jordan Bardella, signe d’un basculement idéologique inquiétant.

La gauche socialiste, quant à elle, se félicite de maigres concessions budgétaires, ignorant la portée réelle de ces victoires illusoires face aux enjeux majeurs. Obsédée par les sondages et les primaires, elle délaisse les préoccupations profondes des Français : le pouvoir d’achat, la délinquance et surtout l’immigration. Ces sujets, pourtant centraux, sont habilement exploités et manipulés par des politiciens et commentateurs avides, qui déversent un flot continu d’analyses biaisées dans les médias.

L’amalgame destructeur entre immigration, islam et insécurité constitue un fonds de commerce prospère pour l’extrême droite. Nier cette réalité, c’est s’aveugler face à ce qui se déroule dans tous les pays développés, des États-Unis au Japon. La gauche française, dans son entêtement, refuse d’affronter ces faits, préférant souvent les occulter, au péril de l’avenir de la nation.