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Les tentatives de l'administration Trump de poursuivre James Comey et Letitia James ont été invalidées par une juge fédérale, révélant des manœuvres politiques controversées.

Un revers cuisant pour l’administration Trump : une juge fédérale américaine a annulé les inculpations visant l’ancien directeur du FBI, James Comey, et la procureure générale de New York, Letitia James. Ces personnalités, cibles avérées de la vindictes présidentielles, voient ainsi les tentatives de poursuites balayées, du moins pour l’instant. La juge a invalidé la nomination de Lindsey Halligan, la procureure choisie personnellement par Donald Trump, estimant sa désignation illégale. Une décision qui jette une ombre sur les manœuvres politiques de l’ex-président.

Malgré la possibilité laissée au ministère de la Justice de relancer ces dossiers, l’échéance de prescription pour James Comey rend cette option quasiment caduque. Cette saga judiciaire révèle une fois de plus les tensions persistantes et les tentatives de revanche politique de Donald Trump, qui avait publiquement fait pression sur sa ministre de la justice pour que ces inculpations aient lieu. L’affaire Comey, accusé d’entrave à la justice et de fausses déclarations, ainsi que celle de Letitia James, ciblée pour des allégations de fausses déclarations dans l’obtention d’un prêt, semblent désormais compromises.

Le timing de ces poursuites n’est pas anodin. Elles surviennent après que Letitia James ait obtenu la condamnation civile de Donald Trump à une somme record de 450 millions de dollars pour fraude financière. Une sanction qui, bien que finalement réduite, avait valu à la procureure les foudres de l’ancien président, promettant de la « faire payer » en cas de retour au pouvoir. Ces événements soulignent une justice instrumentalisée et des règlements de comptes qui nuisent à la crédibilité des institutions américaines, créant un climat de méfiance et de division profonde.