Belgium-strike-protest
La Belgique est frappée par une grève d'une ampleur inédite, menaçant de paralyser transports, services publics et économie. Un chaos imminent.

La Belgique est plongée dans une crise sociale sans précédent, avec une grève massive qui menace de paralyser le pays. Jamais depuis les années 1980, un mouvement d’une telle ampleur n’avait secoué le royaume. Les syndicats, poussés à bout par les mesures d’austérité drastiques du gouvernement, ont appelé à une mobilisation générale qui s’annonce dévastatrice pour l’économie et la vie quotidienne des citoyens.

Dès le 23 novembre, les cheminots ont entamé un arrêt de travail, prélude à une paralysie générale prévue pour le 26 novembre. Les transports, les services publics et l’ensemble des secteurs sont appelés à se joindre à cette fronde. Même le monde associatif se rallie à la cause, dénonçant un programme d’austérité qui étrangle les communautés et les régions. Les enseignants francophones, mobilisés pour deux jours, n’avaient pas manifesté une telle colère depuis 2001.

Les conséquences s’annoncent désastreuses : les aéroports de Bruxelles-Zaventem et Charleroi seront totalement à l’arrêt, plongeant des milliers de voyageurs dans l’incertitude. La Poste, les hôpitaux, les transports urbains et les administrations municipales seront fortement impactés, malgré la promesse d’un service minimal. Les liaisons Eurostar vers Paris seront réduites de moitié, semant la pagaille dans les déplacements internationaux.

Mais la situation pourrait encore s’aggraver. Les cheminots de la SNCB menacent d’une semaine supplémentaire d’arrêt de travail si le gouvernement persiste dans ses réformes jugées inacceptables. Le projet de faire travailler les cheminots jusqu’à 67 ans, contre 60 voire 55 ans actuellement, et la révision à la baisse du calcul de leur pension, sont perçus comme une véritable trahison. La Belgique se trouve à un carrefour critique, et l’issue de ce conflit social pourrait bien déterminer l’avenir du pays.