
Le scandale éclate après la rencontre houleuse de Ligue des champions au Vélodrome. Le Newcastle United FC dénonce un « traitement inacceptable » de ses supporters par la police, menaçant de porter l’affaire devant l’UEFA. Face à ces graves allégations, l’Olympique de Marseille, dans un communiqué cinglant, rejette catégoriquement toute responsabilité, se posant en victime d’accusations infondées.
Les dirigeants marseillais affirment que le dispositif de sécurité, pourtant « conforme aux standards UEFA », a été « scrupuleusement appliqué » et que l’événement s’est déroulé dans de « bonnes conditions ». Une version des faits qui contraste fortement avec les témoignages des supporters anglais, visiblement choqués par l’accueil réservé. L’OM insiste sur le fait qu’aucun incident n’aurait été signalé ni par Newcastle, ni par l’UEFA immédiatement après le match, ce qui semble difficile à croire au vu de l’ampleur de la polémique.
Dans une tentative désespérée de balayer les critiques, le club phocéen n’hésite pas à « saluer le travail rigoureux et coordonné de la Préfecture de Police », dont l’action aurait « assuré la sécurité de l’ensemble des supporters ». Une déclaration qui sonne comme une provocation pour les victimes des débordements. L’OM semble ignorer la colère grandissante et préfère s’enfermer dans un déni regrettable, laissant planer un doute sur la gestion des événements et l’intégrité de ses déclarations. Un scandale qui ne fait que commencer et promet de lourdes conséquences pour le club.






