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Donald Trump annonce son intention de suspendre l'immigration des pays du tiers-monde, promettant une purge massive et l'annulation de millions d'admissions.

Donald Trump a jeté un pavé dans la mare, annonçant sa volonté de « suspendre définitivement l’immigration » des pays du tiers-monde. Une déclaration choc qui intervient après l’attaque tragique de deux membres de la Garde nationale à Washington par un ressortissant afghan, dont l’un a perdu la vie. Le milliardaire républicain, dans une diatribe sur Truth Social pour Thanksgiving, a promis d’annuler « des millions » d’admissions accordées sous l’administration Biden, signe d’une future politique de la table rase.

Les propos de Trump ne s’arrêtent pas là. Il a clairement indiqué que son gouvernement allait « chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les Etats-Unis ou qui est incapable d’aimer notre pays », et qu’il mettrait fin aux « bénéfices et subventions fédéraux pour les non-citoyens ». Les menaces de dénaturalisation des migrants jugés nuisibles et l’expulsion de ceux considérés comme un « fardeau public » ou un « risque pour la sécurité » préfigurent une ère de répression migratoire sans précédent. L’objectif avoué : une « réduction majeure des populations illégales et problématiques ».

L’origine de cette fureur présidentielle est l’attaque menée par Rahmanullah Lakanwal, un suspect afghan arrivé aux États-Unis en 2021, après le retrait chaotique des troupes américaines d’Afghanistan. Joseph Edlow, le directeur des services d’immigration, a d’ores et déjà ordonné un « réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte » délivrée aux ressortissants de pays « préoccupants », dont l’Afghanistan, le Venezuela, Haïti et l’Iran.

Ce revirement drastique soulève des questions inquiétantes sur l’avenir de la politique migratoire américaine et le sort des milliers d’immigrants déjà installés. L’incident de Washington, loin d’être un cas isolé, sert de catalyseur à une rhétorique nationaliste qui risque d’embraser le débat public et de plonger de nombreuses familles dans l’incertitude. L’absence d’examen minutieux de Lakanwal à son arrivée, soulignée par le FBI et la CIA, pointe du doigt des failles sécuritaires potentielles et renforce le sentiment d’urgence exprimé par l’ancien président.