
Après des années de scandales pour Boeing, c’est désormais au tour d’Airbus, le géant européen, de plonger dans une crise sans précédent. Un revers majeur vient frapper le constructeur, avec la terrible annonce de l’immobilisation immédiate de 6 000 de ses A320, son avion moyen-courrier emblématique. Cette décision, aux conséquences potentiellement désastreuses, fait suite à un incident technique alarmant survenu fin octobre aux États-Unis, impliquant un appareil de la compagnie JetBlue.
L’origine de ce fiasco ? Une défaillance critique d’un logiciel intégré à un calculateur ELAC, pièce maîtresse fabriquée par le groupe français Thales. Airbus a été contraint de révéler que des radiations solaires intenses seraient capables de corrompre des données essentielles, rendant les commandes de vol vulnérables. Une faille inimaginable qui jette une ombre inquiétante sur la fiabilité de l’ingénierie moderne.
Si Thales fabrique le calculateur, le véritable responsable du logiciel défaillant reste mystérieux, Airbus se murant dans le silence. Malgré les tentatives de Thales de minimiser l’impact, en soulignant les millions d’heures de vol sans incident de son calculateur, la réalité est glaçante : la sécurité des passagers est compromise. Cette crise risque de coûter des fortunes aux compagnies aériennes et de ternir durablement l’image déjà chancelante du secteur aéronautique.






