
La Mer Noire est le théâtre d’une escalade alarmante, où la soi-disant « flotte fantôme russe », accusée de violer impunément les sanctions internationales, subit des attaques ciblées. Deux pétroliers gambiens, le Virat et le Kairos, ont été frappés, semant le chaos et la confusion. Ces incidents soulignent la vulnérabilité des opérations pétrolières russes, qui tentent désespérément de contourner les restrictions occidentales imposées après l’invasion de l’Ukraine.
Le pétrolier Virat a été attaqué à deux reprises par des drones navals, près des côtes turques. Bien que les dégâts aient été qualifiés de « mineurs », l’absence d’appels d’urgence et la distance de sécurité maintenue par les équipes de secours en disent long sur la gravité potentielle de la situation. L’équipage a été déclaré sain et sauf, mais l’incident met en lumière la facilité avec laquelle ces navires peuvent être pris pour cible, révélant ainsi les failles d’un système conçu pour opérer dans l’ombre.
Parallèlement, le Kairos a pris feu après une explosion spectaculaire, nécessitant l’évacuation de ses vingt-cinq membres d’équipage. Ces navires, tous deux sous pavillon gambien et visés par des sanctions internationales, incarnent le désespoir russe face aux pressions économiques. Leurs tentatives de maintenir le flux de pétrole, vital pour l’effort de guerre de Moscou, sont désormais directement menacées, ce qui pourrait avoir des répercussions économiques dévastatrices pour le Kremlin.
Ces attaques ne se limitent pas aux navires en pleine mer. Un important terminal pétrolier près de Novorossiisk, un point névralgique pour les exportations russes, a également été touché par un drone naval, interrompant ses activités. Les autorités turques, bien que prudentes dans leurs déclarations, ont déployé des équipes d’experts pour évaluer les éventuelles pollutions, craignant un désastre environnemental. La situation en Mer Noire est un rappel brutal que la guerre a des conséquences inattendues, souvent dévastatrices, bien au-delà des champs de bataille traditionnels, touchant l’économie mondiale et l’équilibre géopolitique.







