
Le Rassemblement National (RN) se débat dans une crise existentielle, tentant désespérément de se défaire de l’accusation d’être « socialiste ». Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, incarne cette fuite en avant idéologique, clamant un libéralisme de façade avec des arguments simplistes. Cette tentative de « mue » du parti est un échec patent, visible dans ses votes et propositions, qui ne trompent personne. La réalité est que le RN oscille entre des positions contradictoires, illustrant une incapacité chronique à définir une ligne économique claire et cohérente.
Historiquement, le RN n’a jamais su s’ancrer dans une idéologie économique stable. De la parenthèse reaganienne de Jean-Marie Le Pen à l’isolationnisme de Marine Le Pen, en passant par des flirts avec l’altermondialisme, le parti a démontré une versatilité inquiétante. Depuis 2017, la stratégie du grand écart entre le poujadisme et le soutien aux grandes entreprises révèle un opportunisme flagrant. Le soi-disant défenseur des « petits » n’hésite pas à favoriser les intérêts des plus nantis, trahissant ainsi son électorat et démontrant une hypocrisie politique flagrante. Cette gymnastique idéologique du RN est une mascarade, masquant l’absence d’une véritable vision pour la France.








