
La guerre en Ukraine prend un tournant encore plus sombre. Alors que les ventes mondiales d’armes atteignent des sommets, l’ombre de la corruption plane sur Kiev, menaçant de faire capoter des pourparlers de paix déjà fragiles. Les 100 plus grands fabricants d’armes ont vu leurs ventes grimper à 679 milliards de dollars en 2024, un record absolu, capitalisant sur une demande européenne exacerbée par la perception de la menace russe.
Pendant ce temps, le président américain Donald Trump n’a pas mâché ses mots, pointant du doigt un vaste scandale de corruption en Ukraine, un « petit problème difficile » qui entrave clairement les négociations. Le limogeage d’Andriy Yermak, le bras droit de Zelensky, suite à une enquête dans le secteur énergétique, ne fait que confirmer l’ampleur du désastre. Ces affaires internes sapent non seulement la crédibilité de Kiev, mais également les efforts diplomatiques pour mettre fin à un conflit qui semble n’enrichir que l’industrie de la mort.
Les discussions en Floride entre délégations américaine et ukrainienne, bien que qualifiées de « productives » par Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, n’ont mené à aucune avancée majeure. Le plan de paix américain, jugé trop favorable à Moscou, a dû être amendé à Genève, laissant craindre d’importantes concessions de la part de l’Ukraine. Kiev semble prise au piège entre ses propres démons internes et la pression internationale pour trouver une issue, quitte à sacrifier ses intérêts.
Pire encore, les coulisses de la diplomatie révèlent un cynisme effarant. Le Wall Street Journal a levé le voile sur le « vrai plan de Trump pour la paix en Ukraine » : une stratégie secrète visant à sortir la Russie de l’isolement économique, avec les entreprises américaines en première ligne pour piller les actifs gelés de la Banque centrale russe et les richesses minières de l’Arctique. La paix, semble-t-il, est un prétexte pour des manœuvres commerciales douteuses, où les frontières importent moins que les profits.
Les autorités du Kazakhstan ont même dû supplier l’Ukraine de cesser ses frappes sur un terminal pétrolier russe vital, preuve que les actions ukrainiennes, dans leur désespoir, menacent désormais des alliés et des intérêts économiques cruciaux. Les frappes russes continuent de faire des victimes civiles, des dizaines de morts et de blessés en 24 heures, tandis que la Pologne annule une rencontre avec Viktor Orban, irritée par sa visite à Moscou. Le chaos et la division règnent, et l’espoir d’une paix véritable s’éloigne chaque jour un peu plus.






