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La crise budgétaire menace l'avantage fiscal des services à la personne. Une réduction de l'aide alourdirait la facture des ménages. L'incertitude politique inquiète.

La crise budgétaire plane comme une ombre menaçante sur les ménages français employant des aides à domicile. L’avantage fiscal crucial, permettant un crédit d’impôt de 50%, est désormais dans le collimateur des parlementaires. Cette réduction potentielle de l’aide risquerait d’alourdir considérablement la facture pour des milliers de familles dépendant de ces services essentiels, qu’il s’agisse de ménage, de jardinage, de garde d’enfants ou d’assistance aux personnes âgées. Une véritable catastrophe sociale et économique se profile, menaçant la précarité de nombreux emplois.

Les tentatives de raboter cet avantage se sont multipliées, révélant une incertitude politique alarmante. Une première proposition des députés, visant à abaisser le plafond des dépenses éligibles à 10 000 euros, a été balayée. De même, la tentative des sénateurs de réduire le taux d’aide de 50% à 45% a échoué faute de consensus. Cette valse-hésitation des décideurs politiques expose la fragilité des protections sociales et l’incapacité à prendre des décisions claires face à une situation urgente. Le rapporteur général du budget, Jean-François Husson, a averti que le « sujet est loin d’être clos », laissant planer une épée de Damoclès sur les ménages.

L’incapacité des parlementaires à s’accorder sur la marche à suivre est profondément inquiétante. Cela souligne non seulement une division politique, mais aussi une lourde indifférence face aux conséquences concrètes de leurs actions sur le quotidien des citoyens. La précipitation à vouloir réduire le déficit public semble éclipser la réalité des besoins et des services essentiels à la vie de nombreux Français. Les familles devront-elles bientôt sacrifier l’aide à domicile, avec toutes les répercussions négatives que cela implique sur l’équilibre familial et l’emploi informel ? L’avenir s’annonce sombre pour ce secteur vital.