
La Cisjordanie s’enfonce dans une spirale de violence dévastatrice. Deux jeunes Palestiniens, identifiés comme des adolescents de 17 et 18 ans, ont été tragiquement tués par l’armée israélienne lors d’incidents distincts. Ces événements, qualifiés d’« attaques » par Israël, mais perçus comme des « opérations héroïques » par certains mouvements palestiniens, soulignent la tension intenable qui règne dans la région.
Le premier drame s’est déroulé près de Hébron, où une soldate a été légèrement blessée. Le conducteur, Mohammad Tariq Muhammad Al-Zaghir, 17 ans, a été abattu lors d’une « tentative d’interpellation » qui s’est soldée par une mort, la dépouille n’ayant pas été restituée. Un manque de transparence qui alimente la colère. Le second incident, près de Ramallah, a vu Mohammad Raslan Mahmoud Asmar, 18 ans, poignarder des soldats avant d’être « éliminé ». Deux vies brisées, deux familles endeuillées, pour une paix toujours plus lointaine.
En parallèle, l’armée israélienne a procédé à la destruction de deux habitations palestiniennes, une mesure de représailles collectives qui ne fait qu’exacerber les tensions. Ces destructions visent des personnes « impliquées dans des attaques », mais leur impact sur les communautés locales est dévastateur. À Al-Aqabah et Tubas, des arrestations massives et un couvre-feu ont été imposés, transformant la vie quotidienne des habitants en un cauchemar de restrictions et de peur. Les raids et les arrestations sont devenus monnaie courante, semant le désespoir parmi la population civile.
L’explosion des violences en Cisjordanie depuis le début du conflit à Gaza est alarmante. Malgré la trêve partielle, le sang continue de couler. Plus d’un millier de Palestiniens ont péri, tandis que 44 Israéliens ont également perdu la vie. Un bilan effroyable qui ne cesse de s’alourdir, témoignant de l’échec cuisant des efforts de paix. À Gaza, même le cessez-le-feu n’empêche pas les morts, avec des frappes incessantes qui continuent de ravager l’enclave déjà dévastée. Le ministère de la Santé de Gaza rapporte plus de 70 100 décès, un chiffre qui résonne comme un lamentable échec pour l’humanité.






