
La nouvelle fait l’effet d’une bombe dans le monde du divertissement : Netflix est entré en négociations exclusives pour racheter Warner Bros Discovery (WBD). Une acquisition qui, si elle se concrétise, marquerait une concentration de pouvoir sans précédent dans le secteur, soulevant déjà de vives inquiétudes. La proposition de Netflix, estimée à 28 dollars par action, valoriserait WBD à environ 60 milliards de dollars, bien que le conseil d’administration viserait les 75 milliards hors dette. Cette manœuvre stratégique intervient dans un contexte de bataille acharnée pour la domination du streaming, où la rentabilité semble primer sur la diversité.
L’opération est colossale : si elle aboutit, ce serait la plus grande consolidation depuis le rachat de Fox par Disney. Netflix mettrait ainsi la main sur un catalogue de films pléthorique et, surtout, sur HBO Max, un service de streaming prestigieux. Une telle fusion créerait un mastodonte du contenu, potentiellement capable d’écraser toute concurrence et d’imposer ses propres règles.
Les répercussions ne se sont pas fait attendre. Des sources du New York Post rapportent que la Maison Blanche s’inquiète sérieusement de cette acquisition, redoutant une position dominante écrasante de Netflix sur le marché américain. Cette concentration des médias pourrait limiter les choix des consommateurs et étouffer l’innovation. Le réalisateur James Cameron a également exprimé son opposition, critiquant le modèle de Netflix qui, selon lui, privilégie sa plateforme au détriment des salles de cinéma, menaçant ainsi l’avenir de l’expérience cinématographique traditionnelle. Cette quête effrénée de pouvoir de Netflix pourrait bien avoir un coût exorbitant pour l’industrie culturelle et les spectateurs.






