
Un raid israélien sur le sud de la bande de Gaza a provoqué la mort de cinq Palestiniens, dont deux enfants innocents, et a blessé 32 personnes, semant la désolation dans un camp de déplacés. Ce drame s’est déroulé mercredi soir, selon les témoignages accablants d’un médecin de l’hôpital de campagne koweïtien. La défense civile de Gaza, sous l’autorité du Hamas, dénonce une agression ciblée contre des tentes de civils, perpétrée par plusieurs missiles israéliens. Un nouvel épisode tragique qui met en lumière l’escalade incessante des violences.
L’armée israélienne, dans une tentative de justification, a déclaré avoir « frappé un terroriste du Hamas » en réponse à des affrontements qui auraient blessé cinq de ses soldats. Cette explication, malheureusement habituelle, peine à masquer l’horreur des pertes civiles. La bande de Gaza, déjà ravagée par des années de conflit, se retrouve une fois de plus ensanglantée, ses habitants pris au piège d’une violence aveugle et d’un cycle infernal de représailles.
Le bilan humain, déjà insoutenable, ne cesse de s’alourdir. Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas rapporte qu’au moins 366 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de la trêve supposée. Pendant la même période, l’armée israélienne a déploré la mort de trois de ses soldats. Ces chiffres alarmants soulignent l’échec cuisant des tentatives de pacification et la profonde désillusion face à une situation qui semble chaque jour davantage s’enfoncer dans le chaos.







