Donald-Trump-Gianni-Infantino-handshake
La relation controversée entre Donald Trump et Gianni Infantino, président de la FIFA, soulève des inquiétudes, notamment avec le Mondial 2026. Leur alliance douteuse interroge l'intégrité du football mondial.

La relation étrange entre Donald Trump et Gianni Infantino, souvent qualifié de « stratège-courtisan » à la tête de la FIFA, continue de soulever des questions. Leur complicité, forgée depuis le premier mandat du président républicain, atteint un nouveau sommet avec le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévue notamment aux États-Unis. Cet événement, censé célébrer le sport, met en lumière une alliance qui dérange et sème le doute sur l’intégrité de l’institution footballistique.

La présence d’Infantino lors du sommet de Charm el-Cheikh pour la « paix à Gaza », le 13 novembre 2025, est apparue comme un symbole frappant des dérives actuelles. Au milieu des rois et chefs d’État, l’homme de 55 ans, président de la Fédération internationale de football, n’avait manifestement pas sa place. Sa justification sur Instagram, affirmant l’importance de la FIFA dans ce contexte, sonnait creux pour de nombreux observateurs, révélant une quête de légitimité et une propension à se mêler des affaires géopolitiques sans réelle compétence.

Cette implication politique inappropriée, combinée à son étroite collaboration avec des figures polarisantes comme Donald Trump, ne fait qu’entacher l’image déjà fragile de la FIFA. L’organisation, qui s’apprête à décerner son premier prix pour la Paix, semble paradoxalement s’engouffrer dans des stratégies ambiguës, privilégiant les jeux de pouvoir aux véritables valeurs sportives. L’avenir du football mondial est-il entre de bonnes mains ou assistons-nous à une capture préoccupante de ses instances dirigeantes par des intérêts douteux ?