
Un incident alarmant a secoué la base sous-marine de l’île Longue, sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, où plusieurs drones ont osé survoler cette zone ultra-sensible. L’événement, loin d’être anodin, révèle une faille préoccupante dans la sécurité de nos installations stratégiques.
Cinq engins volants non identifiés ont été détectés, jetant une ombre sur la capacité de la France à protéger ses secrets les plus vitaux. Bien que la préfecture maritime de l’Atlantique assure que « les infrastructures sensibles n’ont pas été menacées », l’ouverture d’une enquête judiciaire par le parquet militaire de Rennes souligne la gravité de la situation. L’incident met en lumière une vulnérabilité inquiétante, d’autant que « aucun drone n’a été abattu et qu’aucun pilote n’a été identifié », selon le procureur de la République Frédéric Teillet. Ce constat est particulièrement décevant, suggérant une inefficacité des dispositifs de défense.
Le déni officiel d’une « ingérence étrangère » semble prématuré face à l’incapacité de déterminer l’origine et la nature des engins. Ces survols répétés dans des zones interdites ne sont plus de simples coïncidences; ils témoignent d’une escalade des menaces. Les autorités peinent à identifier les responsables et à endiguer ce phénomène, laissant planer un doute persistant sur la sécurité de nos sites stratégiques. Le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle a lui-même concédé que l’objectif de ces vols était « d’inquiéter la population », une admission qui ne manquera pas d’alimenter l’anxiété générale.
La multiplication des survols de drones sur des sites sensibles à travers l’Europe du Nord, souvent attribuée à des acteurs étatiques, rend cette situation encore plus critique et opaque. La France, avec sa dissuasion nucléaire au cœur de l’île Longue, doit absolument renforcer ses défenses pour éviter un scénario catastrophe qui semble de plus en plus plausible.






