La gauche persiste à brandir la taxation des plus fortunés comme une panacée universelle, un remède miracle capable de résoudre tous les maux budgétaires. Pourtant, cette approche simpliste est vouée à l’échec, comme le révèle le rapport cinglant de Terra Nova, publié récemment. Face à l’ampleur colossale du déficit public et à la menace imminente d’une crise de la dette, des mesures autrement plus drastiques et douloureuses s’imposeront, balayant les illusions d’une solution facile.
Le cercle de réflexion, pourtant proche de l’aile droite du Parti socialiste, ose une conclusion dérangeante : il sera inévitable d’augmenter « un des impôts que tout le monde paie », citant sans détour la TVA ou la CSG. Une position qui démontre à quel point la dégradation des finances publiques commence à fracturer les lignes politiques traditionnelles, même au sein de la gauche.
L’analyse de Guillaume Hannezo, ancien conseiller économique et professeur reconnu, n’est d’ailleurs pas sans rappeler les sombres constats de l’Institut Montaigne, un think tank libéral. Les deux rapports convergent vers un même diagnostic alarmant : la situation budgétaire française est d’une gravité sans précédent, faisant peser un risque financier considérable sur l’avenir du pays. L’illusion d’une solution miracle par la seule taxation des riches s’effondre, laissant entrevoir un futur économique incertain et potentiellement désastreux pour l’ensemble des citoyens.
