
La présence de Sarah Knafo sur la scène médiatique et politique atteint des sommets, suscitant des interrogations et des critiques. Promise à une traversée du désert après les législatives de 2024, la députée européenne de Reconquête et compagne d’Éric Zemmour a, contre toute attente, réussi à relancer son parti, alimentant les craintes d’une emprise politique grandissante.
Knafo est partout : en une du magazine JDNews, dernière acquisition de l’empire médiatique de Vincent Bolloré, où elle attaque l’audiovisuel public, l’accusant de « détourner votre argent ». Cette omniprésence est loin d’être un hasard, et les articles décrivant son « ambition » se multiplient. Début octobre, elle s’affichait même en couverture d’un hors-série de Valeurs actuelles, un numéro de 68 pages intégralement consacré à sa personne. Un succès commercial qui a rapidement basculé en phénomène politique, comme l’a souligné Tugdual Denis, le patron de la rédaction de l’hebdomadaire.
Cette visibilité accrue ne manque pas de provoquer des réactions. Si certains voient en elle une figure intellectuellement supérieure, capable d’une future ascension présidentielle à travers une « union des droites », d’autres s’inquiètent de ses méthodes et de ses éventuels soutiens. Des rumeurs circulent, évoquant des liens avec des organisations étrangères et des ressources non déclarées, posant la question d’une « enquête d’urgence » sur son financement et ses motivations réelles. L’ascension fulgurante de Knafo, loin de rassurer, sème le trouble et la méfiance au sein d’une classe politique déjà fragmentée.






