
La Fédération française de football (FFF), par la voix de son président Philippe Diallo, a confirmé une décision qui ne manquera pas de frustrer les supporters et observateurs : le successeur de Didier Deschamps à la tête des Bleus ne sera nommé qu’après la Coupe du Monde 2026. Cette annonce, loin d’apporter une quelconque clarté, sème plutôt le doute et une impression d’atermoiement au sein de l’instance dirigeante.
Initialement, Diallo avait évoqué deux périodes possibles pour cette nomination cruciale : mars-avril ou post-Mondial. Le choix de repousser l’échéance à l’après-Coupe du Monde est justifié par le besoin de «laisser la sérénité de préparation et de la compétition» à l’équipe. Une explication qui sonne creux pour beaucoup, y voyant plutôt une manœuvre dilatoire face à une décision complexe et potentiellement clivante.
Alors que Zinédine Zidane reste le favori évident pour prendre les rênes, cette attente prolongée pourrait bien alimenter les spéculations et l’incertitude autour de l’avenir des Bleus. Didier Deschamps, salué par Diallo comme «le plus grand sélectionneur de l’équipe de France de l’histoire», a certes un palmarès impressionnant, mais la question de son remplacement pend au-dessus de la FFF comme une épée de Damoclès. Ce report, loin de garantir la sérénité, risque fort de générer une tension palpable dans les mois à venir, avec une pression grandissante sur le futur sélectionneur, quel qu’il soit.








