
Le scandale éclate autour de Donald Trump. Sa propre directrice de cabinet, Susie Wiles, a dépeint un portrait accablant du président dans un article explosif de Vanity Fair. Elle y décrit une personnalité qu’elle compare à celle d’un alcoolique, affirmant qu’il agit avec l’idée absurde qu’il n’y a « rien qu’il ne puisse faire ». Une révélation choc qui jette une ombre sur l’homme le plus puissant du monde, malgré ses dénégations.
Les propos de Wiles, pourtant un rouage essentiel de la machine Trump, ont immédiatement mis le feu aux poudres. Bien qu’elle se soit ensuite rétractée, dénonçant un « article à charge présenté de manière malhonnête », le mal est fait. La Maison Blanche, par la voix de Karoline Leavitt, a tenté d’éteindre l’incendie, assurant que Trump n’avait pas de « conseiller plus formidable et plus loyal » que Wiles. Des tentatives désespérées face à une fissure déjà béante au sein de l’administration.
Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Wiles a également épinglé la ministre de la Justice, Pam Bondi, pour sa gestion désastreuse de l’affaire Jeffrey Epstein, qualifiant son jugement de « totalement fausse route ». Elle n’a pas non plus épargné le vice-président J.D. Vance, le décrivant comme un adepte des théories du complot et jugeant sa « conversion » à Trump plus « politicienne » que sincère. Ces déclarations exposent des tensions profondes et des désaccords majeurs au cœur du pouvoir américain, loin de l’image d’unité que l’administration tente de projeter.
Plus inquiétant encore, Wiles évoque un « accord informel » concernant les poursuites judiciaires contre les adversaires politiques de Trump, suggérant que la campagne de vengeance s’arrêterait après les trois premiers mois de son second mandat. Une admission glaçante qui soulève de sérieuses questions sur l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. L’avenir de l’Amérique s’annonce donc sous le signe de la discorde et de la suspicion, avec un président dont la personnalité, désormais publiquement critiquée par ses proches, pourrait bien être le talon d’Achille de son second mandat.






