
Donald Trump a franchi une nouvelle étape alarmante dans sa croisade contre ses prédécesseurs. L’installation récente de plaques partisanes à la Maison-Blanche, dénigrant ouvertement Joe Biden et Barack Obama, révèle une dérive inquiétante. Ce n’est pas la première fois que Trump s’adonne à de telles provocations, ayant déjà remplacé une photo de Joe Biden par une machine à signer, alimentant ainsi ses théories infondées sur la sénilité de son rival.
Les biographies affichées sont édifiantes. Barack Obama est désigné comme «l’une des personnalités politiques les plus clivantes de l’histoire» et affublé de son nom complet, «Barack Hussein Obama», une tactique rappelant les théories conspirationnistes sur ses origines. Joe Biden est quant à lui dépeint comme «Joe Biden l’endormi», le qualifiant sans détour de «pire président de l’histoire des États-Unis», avec la réitération de l’affirmation mensongère selon laquelle l’élection de 2020 aurait été «volée» à Donald Trump.
En contraste frappant, la plaque dédiée à l’actuel président regorge d’éloges invérifiables et d’affirmations grandiloquentes. Huit conflits prétendument terminés en huit mois et des milliards d’investissements supposés sont avancés sans aucune preuve tangible. Depuis son retour, Trump a transformé la Maison-Blanche en un monument à sa propre gloire, y faisant construire une salle de bal gigantesque et multipliant les ornements dorés, sans oublier ses propres portraits, bafouant ainsi les traditions établies. Cette instrumentalisation du symbole présidentiel soulève de sérieuses questions sur le respect des institutions et la dignité de la fonction.






