
La France s’enfonce dans une crise budgétaire sans précédent, les discussions pour le budget 2026 ayant lamentablement échoué. En moins d’une demi-heure, députés et sénateurs ont constaté l’impasse de la Commission Mixte Paritaire, laissant présager un avenir économique des plus sombres. Le gouvernement tente désespérément d’éviter la catastrophe, exhortant les parlementaires à la raison, mais la guerre des chefs et les calculs politiciens semblent l’emporter sur l’intérêt national.
La situation est critique : la dette publique atteint un record alarmant de 3482 milliards d’euros, soit 117,4 % du PIB. Une augmentation de 65,9 milliards d’euros en seulement trois mois, signe inquiétant d’une spirale infernale. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a lancé une mise en garde glaçante : un déficit dépassant les 5 % mettrait la France en danger. Pourtant, le scénario d’une loi spéciale, qui ne comporte aucune mesure d’économie, menace d’aggraver la situation, plongeant le pays dans un gouffre financier encore plus profond.
L’incertitude plane, paralysant entreprises et citoyens. Des chefs d’entreprise appellent à l’aide, redoutant une « année noire pour l’innovation française » si les programmes nationaux sont gelés. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, déplore les « postures politiques » et la confusion entre budget et présidentielle 2027, une diversion dangereuse face à l’urgence économique. Tandis que le gouvernement prépare une loi spéciale de la dernière chance, la droite sénatoriale est désignée coupable, accusée d’intransigeance et de blocage. Le pays retient son souffle, craignant le pire pour ses finances et son avenir.






